Lost in Translation
Hier tout avait bien commencé, j'avais même appelé mon auguste génitrice qui, comme a son habitude, en décrochant le telephone, m'a fait part de la fréquence de sa vie sexuelle. J'ai une mère un peu hippie attardée. Et c'est pas cool du tout, quand on a 15 ans, et que votre mère bois trop. A20 ans, c'est plus amusant quand, complètement défoncé vous montez sur la table familiale et vous tombez dans le sapin de Noël, tout ça pour imiter Gollum. Bref.
Donc Voila, je rejoins Corto et son nouveau copain over-fuckable (il a fait l'unanimité) mais un peu timide. J'essaye de ledérider, mais je sais pas, je dois pas mettre les gens à l'aise.Peut-être que je devrais eviter de prendre un air inspié quand je leur demande "alors toi, tu es à gauche ou à droite ?" Pour une fois qu'on vait une discussion sérieuse. Bref, on va au resto et on est harcelé par la table d'à côté. Beaufferie gentille au début, carrément envahissante à la fin. En plus c'était pas bon. Faut pas s'attendre grand chose à 12€50 le menu.
On finis chez Corto comme toujours, on joue à "j'ai jamais" comme toujours, on s'envoie des piques. On boit raisonnablement. On se tate avec Erwan pour aller aux bains, mais bon, non. Alors on rentre. Je m'endors dans le métro. Et là surprise, ô joie, insoutenable. Je me retrouve ici :
Alors que je devrais être là (c'est à peu de chose près la vue que j'ai de mon toît) :
Je vais devoir rentrer à pied, dans le froid dans la nuit, je vais encore mefaire racetter. Ah non, j'oubliais c'est Neuilly. J'appelle Louis (qui se plaint que je ne parle pas assez de lui) pour me tenir compagnie. Je rentre je dors. Voila, encore une journée que lesBosch n'auront pas.